Constituer une équipe à cette fin
La conception du site internet d’une association peut se réaliser en quelques jours comme elle peut s’échelonner sur plusieurs mois. Il est de notoriété publique que les associations 1901 ne disposent généralement pas de revenus astronomiques. Leurs ressources humaines constituent leur plus grande richesse et il faut pour cette raison bien les employer. Pour ce faire, la désignation d’un chef de projet représente la première démarche à mener. Il lui reviendra de constituer son équipe en tenant compte des compétences de chacun. Le responsable devra disposer des compétences humaines et techniques pour superviser et coordonner les activités de ses suivants.
Définir des objectifs
Les ambitions d’un site d’association peuvent varier en fonction d’un certain nombre de facteurs comme l’ancienneté ou encore le domaine d’activité (culture, santé, sport, environnement…). Pour les associations naissantes par exemple, l’objectif primordial demeure de se faire connaitre du plus grand nombre. D’autres associations, plus connues, recherchent souvent des financements pour leurs projets. Étonnamment, le milieu des associations représente un cadre très concurrentiel. Il existe des milliers d’organisations certes désintéressées, mais qui militent pour des causes similaires. Ainsi, pour elles, la séduction des donateurs constitue l’ultime propos.
Avant tout, la définition des objectifs doit donc, répondre aux besoins de l’association. Un site associatif permet également d’allicier de nouveaux adhérents ou d’informer les suiveurs des événements de l’association en cours ou à venir. Aussi, les objectifs d’une association doivent-ils rester en adéquation avec son budget.
Concevoir un site agréable
Le succès d’un site internet tient autant à son esthétique qu’aux contenus qui y sont publiés.
La charte graphique d’un site d’association doit communiquer les valeurs de cette dernière, mais aussi demeurer au goût des dernières tendances. Il doit exister une cohérence entre toutes les pages du site internet. Celui-ci devra entre autres être adaptatif et pourvu d’une vitesse de chargement convenable. Une bonne structuration des pages d’un site associatif permet à l’internaute de s’y retrouver plus facilement.
Par ailleurs, la communication reste l’une des missions fondamentales des associations. À cet effet, il est préférable de ne publier que des contenus rédactionnels clairs et concis. L’efficacité d’un site internet ne relève pas du nombre de pages ou de fonctionnalités qu’il présente, mais à la praticité de ces dernières. Pour cela, il ne faudra retenir que l’essentiel. De même, l’emploi d’images ou de contenus audiovisuels demeure très recommandé. Ils améliorent l’expérience de l’internaute et l’édifient mieux sur les activités de l’association. « Une image vaut mille mots », dit-on.
Choisir un logiciel adapté
Il existe deux grandes catégories de solutions techniques de publication pour les sites internet : les logiciels ‘‘Open source » et les logiciels « propriétaires », totalement libres d’installation. Chacun de ces modèles présente ses avantages.
Les SGC (Système de Gestion de Contenu) ou logiciels ”Open source” représentent des solutions relativement simples à manipuler et proposent le plus souvent des services gratuits. Nul n’est besoin de posséder des connaissances informatiques très poussées pour s’en servir. Ces logiciels proposent normalement des templates qu’il suffira de modifier pour l’adapter aux caractéristiques spécifiques de l’association. Au nombre des CMS autohébergés, on distingue :
- E-Monsite ;
- SiteW ;
- AssoConnect ;
- Etc.
Relativement aux autres types de CMS, ils exigent des connaissances importantes en programmation. On en retrouve également qui s’avèrent gratuits, mais leur mise au point prend beaucoup de temps. Les plus connus demeurent :
- Dupral ;
- WordPress ;
- Neos ;
- Joomla ;
- Contao ;
- Etc.
Installer des fonctionnalités utiles
Les fonctionnalités devant figurer sur le site internet d’une association diffèrent sensiblement de celles d’une entreprise. La fonctionnalité la plus importante pour un site associatif demeure la partie « vitrine ». La vitrine constitue la première page du site, celle qui renseigne sur les informations générales de l’association : la dénomination, les valeurs prônées, la visée, les plus importantes actions menées ou encore l’autorisation légale. Un soin particulier devra y être accordé, car elle renvoie à l’internaute une première image de l’association.
Par ailleurs, il faudra également une page « galerie » pour présenter les photos et vidéos, mais aussi une fonctionnalité dédiée à l’adhésion de nouveaux membres. Un site associatif doit aussi être pourvu de modules réservés pour la publication de contenus rédactionnels. À ce propos, la sollicitation de rédacteurs web chevronnés reste la meilleure option. Un site d’associatif a enfin besoin de fonctionnalités permettant de recevoir des donations avec des moyens de paiement simples et sûrs.
Porter son choix vers un nom de domaine approprié
Le nom de domaine constitue également une composante indispensable d’un site web. Il figure dans l’adresse de ce dernier et permet aux internautes de s’y diriger facilement. Le choix du domaine d’un site associatif doit être effectué avec minutie. Bien que les noms de domaine en ”…com” soient les plus attrayants, ils ne conviennent pas aux associations. Les associations représentent des organisations à but non lucratif et de ce fait, seul le nom de domaine ”…org” leur est destiné.
Établir une stratégie de référencement performante
Le référencement permet aux associations ou entreprises d’accroître leur visibilité grâce à un meilleur positionnement sur les moteurs de recherche tels que Google ou Bing. Bien qu’il existe des solutions de référencement payantes, les associations peuvent aussi travailler à leur référencement au moyen de petites astuces. Les plus connues restent l’utilisation des mots clés et le netlinking.
Pour une utilisation optimale des mots clés, il importe de les placer aux bons endroits. Le site devra se présenter en une solution aux préoccupations des internautes. Pour ce faire, les termes renvoyant au nom de l’association ou encore à ses activités, devront figurer au niveau de chacune des balises HTML (H1, H2, H3…). De même, des sites provenant des sites d’autorité doivent figurer dans les textes publiés sur la plateforme. L’insertion d’images et de contenus audiovisuels comme évoqués plus haut joue également un rôle important.
Par ailleurs, les réseaux sociaux se présentent en véritables vecteurs pour la promotion des organisations. Une présence accrue sur les réseaux sociaux d’envergure comme Facebook, Twitter ou TikTok participe à se constituer une communauté de base solide. Les membres de cette communauté pourront même se muer en des ambassadeurs de l’association.
Préférer les sites écologiques
L’on ne s’en doute pas souvent, mais le numérique fait également partie des branches les plus polluantes. Il ne serait pas par exemple cohérent pour une association militant pour la préservation de l’environnement de se munir d’un site internet énergivore. Par conséquent, les associations doivent trouver un compromis entre la performance envisagée sur les moteurs de recherche et la consommation d’énergie nécessaire.
La vitesse de chargement d’un site web importe grandement dans sa consommation en énergie. Plus un site met du temps à charger, plus l’énergie nécessaire à son chargement s’avère importante. De même, les contenus rédactionnels et audiovisuels « alourdissent » considérablement les sites. Pour cette raison, il importe de retirer toutes les fonctionnalités futiles non seulement pour amoindrir les besoins en énergies, mais aussi pour rendre le site plus soft. Pour finir, le choix d’un ‘‘hébergeur vert” s’impose dans une optique de préservation de l’environnement.